LA RUE SAINT-ANDRE DES ARTS
De la place Saint-André-des-Arts à la rue Gît-le-Cœur, il ne restait qu'une ou deux maisons des huit de ce pâté de maisons qui appartenait au Collège d'Autun, dont on retrouve trace également rue de l’Hirondelle, en 1875. Ce sont les numéros actuels allant du 22 au 28. C'est sur cette place que se trouvait l'église Saint-André-des-Arts, bâtie en 1212, remaniée profondément en 1660, elle fut démolie en 1807.
21 - En 1910 il restait encore les vieilles maisons jouxtant l'église Saint-André-des-Arts.
22 - Immeuble avec deux boutiques à gauche de la porte d'entrée du XIXe siècle et une à droite. Façade sur cinq étages dont le cinquième avec balcon, ferronneries pour les appuis de fenêtres dont sept en façade. Combles aménagés. Charles Baudelaire et ses parents y demeurèrent vers 1828.

24 - Ancienne propriété du collège d'Autun. Immeuble avec petite porte d'entrée à deux battants du XIXe siècle, une boutique de chaque côté. Quatre fenêtres au premier et au deuxième étage, trois au troisième et combles aménagés. Appui de fenêtres en fer forgé au second sur trois fenêtres.
25 – Du XVII° siècle - Immeuble avec une petite porte d'entrée. Entresol, la boutique de droite fut autrefois un cabaret, dans la cave, que fréquentèrent Charles Baudelaire et Jeanne Duval. Appuis de fenêtres sur partie saillante en arrondie. Combles aménagés. Fenêtres de l'entresol dans des ouvertures en plein cintre. Faisait partie avec le 23 de l'ancien hôtel de La Verrière, encore debout en 1875, avant de devenir la propriété de du Fresne, seigneur du Cange, président trésorier de France, dont le fils fut l'historien glossateur Charles du Fresne, sieur du Cange.

26 - Ancienne propriété du collège d'Autun. Immeuble avec une petite porte d'entrée moderne boutiques de chaque côté. Façade sur trois étages avec fenêtres rectangulaires hautes décoré de petits supports à volutes, sous chacune d'elles, avec un petit rebord en sailli, les dessus de fenêtres avec mascaron, coquille et autres ornementations. Belle façade ravalée. Combles aménagés.
27 - Hôtel particulier, dit Hôtel Duchesne ou encore « Maison des Trois Chapelets », Inscrit MH (1928) porte, balcon sur rue. Construit avant 1640 pour le compte de André Duchesne (1584-1640) qui, originaire de la même région que Richelieu, deviendra, grâce à son appui, géographe et historien de Louis XIII. Il est mort écrasé par une charrette en 1640, en se rendant à sa maison de campagne, à Verrières. La façade de cette bâtisse sera modifiée de façon notable en 1748 dans un style Louis XV. Au rez-de-chaussée, trois baies en plein cintre, dont deux ouvrent sur des boutiques la troisième, au centre donnant sur l'entrée de l'hôtel. Cette façade est ornée par des rangées verticales de pilastres à refends formant un discret relief et donnent un parfait équilibre à l'ensemble. Au premier étage, la fenêtre en plein cintre est ornée d'un mascaron à tête de femme, avec des pendentifs en forme de poires et des feuillages latéraux, ouvrant sur un balcon galbé à monogramme central et une console végétale de style baroque. Les ferronneries du balcon et des fenêtres emploient des décors différents. Au centre du garde-corps du deuxième étage se trouve une palmette ajourée, motif très usité au XVIIIe siècle. Quatre étages, combles mansardés. Cour pavée avec trois entrées d'escaliers. Porte et balcon
classés. Motif sculpté en fond de cour.

28 - Ancienne propriété du collège d'Autun. Immeuble du XIXe siècle à pans coupés sur la rue Gît-le-Cœur. Boutique au rez-de-chaussée à gauche de la porte d'entrée surmontée d'un petit balcon, appui de fenêtre en ferronnerie. Trois fenêtres en façade sur cinq étages dont le cinquième avec un balcon. Combles aménagés.
29 - Un peu plus loin, une maison bourgeoise qui, sous Louis XIV, a appartenu à l'avocat Vitard de Passy. Avant 1789, elle était décorée des panonceaux du notaire Boulard, qui sera connu plus tard comme bibliophile. Façade en pierre de taille, fenêtres hautes au premier étage, trois fenêtres au second avec appui en fer forgé posé sur une partie en saillie aux bords arrondis. Boutique à gauche de la porte d'entrée. Combles mansardés.
30 - Hôtel d'Arras, propriété des comtes d'Artois au XIVe siècle, du comte de Salisbury en 1422, puis, en 1425, de Louis de Luxembourg, évêque de Thérouanne, chancelier de France. Le petit hôtel d'Arras était au coin de la rue Pavée, au 32 de la rue Saint-André. Puis, Hôtel Montholon. Immeuble en face du 31. Cinéma Saint-André-des-Arts. Sur la partie gauche de l'immeuble, au centre, une petite porte à deux vantaux avec décor à l'entresol. Mascaron grande taille vide et fenêtre plein cintre à l'entresol. Fenêtre haute et étroite en façade au premier étage. Au second, fenêtres plus classiques, fer forgé des appuis aux deux niveaux. Boutiques angle rue Gît-le-Cœur. Combles mansardés. C'est l'ancien logis ayant appartenu à la famille Montholon, dont le père François de Montholon (1480-1543) et le fils François II de Montholon (1529-1590), furent garde des Sceaux au XVIe siècle et tous deux inhumés dans l'église Saint-André-des-Arts. Le fils fut l'avocat de la reine Éléonore d'Autriche, veuve de Charles IX de France. En 1660, le propriétaire est Ingrand, conseiller au Parlement de Metz, puis son fils, intendant du Commerce. En 1793, Billaud-Varennes, député de Paris à la Convention nationale, organisateur de La Terreur avec Robespierre, est locataire à cette
adresse juste avant et au moment de son mariage. Charles Baudelaire y résida dans sa jeunesse entre 1827 et 1831. En 1900, c'est un hôtel meublé à l'enseigne de « La Nouvelle France ».

31 - Façade XVIII. Dans cette maison était installée, depuis 1745, l’étude du notaire Boulard. Son fils Henry Boulard, qui lui avait succédé en 1782, y abrita La Harpe pendant la Révolution. Lorsqu’il mourut en 1825, à 80 ans, il laissa, dans sa maison du 27, rue Bonaparte, où son fils avait transféré l’étude, une bibliothèque de près de 550.000 volumes, la plus importante de Paris après celle du roi. L'assistance publique en était propriétaire en 1870. Il s'y tenait une école de filles qui était à l'Hôtel-Dieu. Ce fut, au XIXe siècle, un Café Belge que fréquenta Henri Murger, et c'est de cet établissement que fut instituée la tradition de la soupe à l'oignon vers 1850. Il est devenu aujourd'hui un hôtel de tourisme. Immeuble de deux étages, hautes fenêtres en façade. Entresol au-dessus des boutiques de droite et de gauche du portail, poutres apparentes dans l'entrée, écuries au fond de la cour. Porte sculptée de l'entrée.
32 - Immeuble dont l'entrée est située au 17 rue Séguier. Façade à deux fenêtres, au premier elles sont hautes et au second avec petit balcon avec appui en fer forgé. Le quatrième étage est légèrement en retrait. Combles mansardés. Boutique au rez-de-chaussée.
33 - Hôtel particulier, entrée à droite, bel escalier. Dans la cour, sur la façade du fond, reste au dernier étage la mansarde à poulie. Bâtiment toit terrasse dans la cour à gauche. Deux étages combles sur deux niveaux, mansardés. Boutiques de chaque côté du porche. Les Éditions POL et La Table Ronde sont à cette adresse. Façade sur rue, façade sur cour, escalier du XVIII° dans le style Louis XV.

35 - Immeuble du XVIIème, avec poutre en bois au-dessus de la porte d'entrée, façade avec deux fenêtres sur quatre étages. Combles aménagés.
36 - Immeuble à pan-coupé sur la rue Séguier. Deux boutiques à gauche de l'entrée et une à droite. Le cinquième est avec un balcon. Le pan coupé comporte un balcon aux second, troisième, quatrième et cinquième. Il n'y a pas de 38 qui devait faire partie de cet immeuble. Ici s'élevait le petit hôtel d'Arras au XIIIe siècle. Hôtel meublé de Brie en 1860. C'est à cette adresse qu'habitait l'écrivain royaliste Royou, et qu'en 1809 se trouvait le marchand de vin Malliu.
37 - Maison du XVIIème siècle. Librairie historique : Clavreuil, F. Tessédre, fondée en 1878, successeur du libraire Margraff. Cette boutique est à gauche de la porte. Immeuble de trois étages, avec fenêtres hautes sur les deux premiers niveaux et appuis de fenêtres en ferronnerie.
39 – Ecole maternelle, construction de 1910, à façade sobre, aux fenêtres étroites et des faux colombages, côtoient un portail à fronton d'influence de style Renaissance, surmonté d'un fronton semi-circulaire, marqué des armes de la ville de Paris, formant un ensemble caractéristique du début du XXe siècle. La façade est en léger retrait laissant place à une petite courette sur la longueur de l'immeuble, venant à l'alignement des autres maisons. Après le hall, cour avec petit corps de bâtiments à droite, recouvert en partie de briques vernissées de plusieurs couleurs. Au fond de la cour une bâtisse moderne. L'école reçoit environ cent trente élèves.
40 - Ici était une partie de l'hôtel Saint-Clair, qui fut vendu à Pierre de l'Estoile, notaire, secrétaire du roi, Grand Audiencier à la Chancellerie de France, père de l'historien Claude de L'Estoile.
Cet immeuble moderne est en retrait par rapport au 42, et au même que les 44 et 46. Il fait face à l'école maternelle au 39. Il va jusqu'à la rue Séguier. Porte d'entrée à deux vantaux, encadrés de deux pilastres cannelés avec chapiteaux ouvragés. Façade à cinq fenêtres sur cinq niveaux et à pans coupés sur la rue Séguier. Le cinquième avec balcon sur toute la longueur de l'immeuble avec modillons. Les appuis de fenêtres sont en ferronnerie. Sur le pan-coupé balcon au premier, second et troisième. C'est à cette adresse que demeura aussi selon Théophile Lavallée, Billaud-Varennes.


42 - La partie gauche de cet immeuble est dans l'alignement du retrait des numéros précédents. La partie droite est en avancée et à gauche de celle-ci se situe la porte d'accès avec une boutique à droite. Façade à trois étages, la partie gauche avec des fenêtres hautes. Combles mansardés. La partie droite est à deux fenêtres sur trois niveaux. Les appuis sont en ferronnerie. Boutiques au rez-de-chaussée dans les deux parties. Boutique Herboristerie d'Hyppocrate. Isidore Isou (1925-2007), fondateur du lettrisme, habita dans cet immeuble du milieu des années 1960 à sa mort en 2007.

45 – Lycée Fénelon, Inscrit MH (1928), bâtiment construit de 1883 à 1894, dans un style néoclassique, entrée au 2 rue de l'Éperon, à l'angle de la rue Saint-André-des-Arts. Ce lycée est aujourd'hui mixte, il fut le premier lycée de jeunes filles de la capitale. La décoration XVIII du cabinet de la direction est classée. Jadis, de ce numéro de la rue à la porte de Buci, un grand logis fut occupé par les ducs d'Orléans du XIVe siècle et du XVe siècle, dauphin de France ou frères du roi. Louis XII en fit plusieurs lots avant son avènement au trône, et des particuliers s'en arrangèrent en janvier 1484. Billaud-Varenne, dit le Tigre à perruque jaune une fois marié, serait venu avec sa première femme à cette adresse après 1786, au 4e étage. C'est ici que mourut le doyen de la faculté de médecine, Mathieu Orfila (1787-1853), médecin français d'origine espagnole, chimiste, criminologue, membre de l'Académie de médecine. À cette adresse était l'étude de Maître Louis-Eugène Sebert, notaire. Il y fut d'abord clerc, avant de l'acquérir en 1864. Il fut président de la Chambres des notaires de Paris, conseiller municipal de Paris Ve, député de Senlis (Oise). Demeure également de Félix Tournachon, dit Nadar, photographe, inventeur et mécène de 1824 à 1933, et de Pierre Larousse, auteur d'un dictionnaire en 14 volumes.


48 - Face au lycée Fénelon. Au rez-de-chaussée, boutique à droite de la porte d'entrée. Deux fenêtres sur quatre étages. Combles aménagés.

50 - Ici demeurait de Vacherot, tapissier, acquéreur des Lefèvre-d'Eaubonne. L'immeuble est situé en face du lycée Fénelon, avec boutique à droite de la porte d'entrée à deux battants, surmontée d'une poutre en bois et de modillons sur la longueur de l'immeuble. La façade comporte huit fenêtres, hautes sur quatre étages, couronnées d'un fronton avec mascaron et au premier des volets intérieurs. Les appuis sont en ferronnerie, les deuxième, troisième et quatrième étant en saillie.
51 - Maison de l'Éléphant, construite en 1484 par Jacques Coitier, médecin de Louis XI (plaque en façade). Il possédait la grange du palais, qu'il transforma un peu plus tard en une belle habitation et qu'il appela L'Abri-Cotier. C'est pourtant un éléphant chargé d'une tour que la porte montrait pour enseigne et sur la façade de ce premier bâtiment était portée l'inscription : « Jacobus Coytier miles et consiliarius ac vice-proeses ». Les bâtiments sur rue, datent du XVIIe siècle, le quartier ayant été rénové profondément sous Henri IV et Louis XIII, de 1589 à 1643. Porte cochère à deux vantaux et boutique latérale, façade de structure classique à trois étages de taille décroissante avec fenêtres verticales en haut, comportant des ferronneries simples. Grille fer forgé au premier. C'est en ces lieux que mourut le janséniste Lenain de Tillemont, historien ecclésiastique en 1698 et inhumé dans l'église Saint-André-des-Arts, où l'ancien médecin du roi avait fondée une chapelle. L'avocat général Jean Lenain a vendu la Maison de l'Éléphant au secrétaire du roi Lemassoy, prédécesseur de Michaut de Montaran, conseiller au Parlement, et celui-ci vendit en 1738 à l'architecte Richard Cochois, qui fit élever une autre maison devant celle-ci. La maison d'origine existait toujours par derrière avec un jardin avec une porte cintrée, avec des fenêtres à meneaux du XVe siècle, mais celle-ci encore avant d'une troisième, également cintrée. Elle a disparu au début du XXe siècle.

53 - Immeuble avec porte cochère à deux vantaux ornés de heurtoirs, boutique à droite de celle-ci. Façade sur trois niveaux. Grille et balustrade au premier en fer forgé. À droite de la façade, fenêtre très étroite et en hauteur. Le reste de la façade comporte trois fenêtres et trois baies aveugles. Appuis de fenêtres en fer forgé au second. Combles mansardés. Possède une belle cour en 1900.
54 - Angle de la rue des Grands-Augustins avec entrée de l'immeuble par le 30 de ladite rue. Boutique au rez-de-chaussée, trois étages à une fenêtre, combles mansardés et rehaussés. Ici était le Cabaret de la Croix d'or.
55 - Immeuble en retrait. La façade comporte deux fenêtres sur trois étages, boutique au rez-de-chaussée. Combles mansardés. Une plaque rappelle que c'était à cet emplacement que se trouvait la voie débouchant sur la porte de Buci de l'enceinte de Philippe Auguste. C'était une porte importante, car située à deux pas de La foire Saint-Germain, elle comportait, deux tours crénelées, pont-levis, herse et double porte. C'est par cette porte ouverte par Perrinet Leclerc fils d'un marchand du Petit-Pont, quartenier de gardes qui déroba la clef dans la chambre de son père et livre la ville aux partisans de Jean sans Peur, qui égorgèrent pendant trois jours plus de mille personnes. Le fidèle prévôt de Paris : Tanguy du Châtel, n'eut que le temps de sauver le dauphin, le futur Charles VII en l'enroulant dans une couverture. Le petit roi de Bourges, ne retrouva sa capitale que 19 ans plus tard. Cette porte fut murée par les Anglais et ne fut rouverte qu'en 1539. C'est également par elle que les chefs protestants s'enfuirent lors de la Saint-Barthélémy. Elle fut démolie en 1672.
56 - L'ancien hôtel de Lyon, auparavant « hôtel de Buci » qui en a formé deux, le grand et le petit, avec une sortie sur le rue Contrescarpe-Dauphine, fort utile à la Poste-aux-Chevaux, lorsqu'elle y était établie. Les archevêques de Lyon sont devenus propriétaire de cet ancien hôtel de Buci et de plusieurs maisons contiguës. Miron, fils du médecin d'Henri III, ou Richelieu, frère du Cardinal, qui tous les deux ont successivement gouverné cette église, ont pu en faire l'acquisition. Le plan de 1662 mentionne déjà le nom d'hôtel de Lyon. L'archevêque Claude de Saint-George en est encore propriétaire plus tard, mais au moyen d'un retrait du 11 janvier1703 sur les enfants et autres héritiers de Louis Blanet. Aussi bien cet ancien séjour est d'origine royale : Jeanne de Navarre, femme de Philippe le Bel, a voulu y fonder par testament le collège de Navarre, que les exécuteurs testamentaires de ladite reine ont préféré transporter autre part au moyen d'une aliénation. Façade quatre étages à deux fenêtres, appuis de de fenêtres sur trois niveaux, grille en fer forgé, boutique au rez-de-chaussée.
57 - Petite porte donnant accès à un immeuble en pierre de taille, de trois étages avec trois fenêtres en façade sur rue, appuis de fenêtres en fer forgé. Boutique à gauche. Combles mansardés.
58 - Ancien hôtel particulier, séjour de Navarre, en 1304, puis hôtel de Bussy en 1350, devenu l'hôtel des archevêques de Lyon de 1523 à 1550, et avait aussi toute la partie du fond donnant sur le 5 rue Mazet, formant deux hôtels. Cet hôtel, reconstruit en 1550 avait une autre entrée rue Mazet (rue de la Contrescarpe-Dauphine) où fut plus tard la poste aux chevaux. Il fut habité par Jean Grolier de Servier, financier et diplomate sous François 1er, célèbre par sa bibliothèque, aussi riche qu’élégante, qui mourut ici en 1565. Porte Louis XIV. Toute la partie du rez-de-chaussée est transformée en boutique. L'ensemble présente au premier étage un bâtiment en « N », la partie centrale garnie d'une balustrade à colonnes sur la rue et sur un toit terrasse au fond de laquelle se trouve un bâtiment sur deux niveaux. Les deux ailes en retour, donnant sur la chaussée ont des façades à deux fenêtres sur trois étages. Combles mansardés. Grille des balcons en fer forgé.

59 - Immeuble semblable à celui du 61. Enseigne en fer forgé de la crêperie Saint André. Faisant le pendant à l'entrée de la cour du Commerce Saint-André-des-Arts. C'est dans cet immeuble ou au 61 que se tenait la maison de jeu publique dont les tapis verts furent transférés rue Dauphine sous Charles X.
60 - Ancien hôtel particulier en pierre de taille, portail à deux vantaux, deux étages à trois fenêtres sur la façade sur rue et à droite de la porte, une à gauche et une au-dessus, sur deux niveaux, la première avec encadrement. Combles mansardés, cinq fenêtres. Boutiques de chaque côté de la porte. Bureau d'Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques. L'immeuble abrite également les Éditions Ramsay Jeunesse. Portail.
61 - La cour du Commerce-Saint-André. Inscrit MH (1987), passage, façades, toitures - la cour de Rohan.
62 - Immeuble jumelé avec le 64. Trois étages plus un en réhaut et combles mansardés.
63 - Petit immeuble avec boutique à gauche de la porte d'entrée. Façade de l'entresol avec mur de refend. Élévation sur cinq niveaux. Élégante barre d'appui en fer forgé. Corniches au-dessous des fenêtres du premier et second, façade comportant trois fenêtres, mordillons au quatrième.
64 - Immeuble à l'angle de la rue Mazet, jumelé avec le 62, au niveau du premier étage une statue en pierre dans une niche à l'angle du mur, représentant Saint-André des Arcs, tenant dans
ses bras devant lui la croix de son supplice. Immeuble de trois étages à cinq fenêtres, restauré, boutique au rez-de-chaussée, combles mansardés. Partie rehaussée sur la moitié droite du bâtiment.


65 - Hôtel particulier, belles ferronneries aux fenêtres. Trois étages avec trois fenêtres en façade sur rue. Combles mansardés sur deux niveaux. Œil-de-bœuf au-dessus de la porte d'entrée, avec deux boutiques de chaque côté.
66 - Hôtel de tourisme Saint-André-des-Arts, entresol, trois étages avec six fenêtres assez hautes sur les deux premiers niveaux. Poutres apparentes au plafond et au mur. Côté gauche surélevé. Angle rue Mazet.
68 - Immeuble sur boutique au rez-de-chaussée, élévation sur quatre étages avec en façade rue deux fenêtres, comportant des saillies sous celles des deuxième et troisième, appuis en fer forgé. Entrée par le 70.
70 - Bâtisse à trois fenêtres sur quatre niveaux, barre d'appui en fer forgé. Petite avancée sous les fenêtres des deux premiers étages. Porte cochère à deux vantaux, avec boutique de chaque côté.
72 - Immeuble à trois étages, sur boutique au rez-de-chaussée. Combles mansardés.
Adresse
Rue Saint-André des Arts
75006 PARIS
Rue Saint-André des Arts
75006 PARIS
GPS
Latitude : 48.853387
Longitude : 2.340899
Latitude : 48.853387
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Comment s'y rendre
Métro : Saint-Michel (lignes 4, C)
Bus : 58/70 arrêt Saint-André des Arts
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Sources
Dictionnaire Historique des rues de Paris
Wikipedia
Photo R.Desenclos 2015
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Wikipedia
Photo R.Desenclos 2015